by RFI
<p>Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)</p>
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April 22, 2025
<p>La disparition du souverain pontife fait bien sûr la Une des journaux du monde entier. « Adieu au pape du bout du monde », soupire la <strong><a href="https://www.lanacion.com.ar/">Nacion</a> </strong>à Buenos Aires, ville natale de François. « Les catholiques pleurent la voix éteinte des dépossédés », clame le <strong><a href="https://www.washingtonpost.com/?reload=true&_=1745299519138">Washington Post</a></strong>. « Le pape des pauvres est parti », renchérit <strong><a href="https://www.lorientlejour.com/pdf/editions/olj">L’Orient-Le Jour</a></strong> à Beyrouth. « Adieu, Saint humaniste », lance <strong><a href="https://lesoleil.sn/le-kiosque/le-soleil-n-16465-mardi-22-avril-2025/">Le Soleil</a></strong> à Dakar. La <strong><a href="https://www.repubblica.it/">Repubblica</a></strong> à Rome fait on ne peut plus sobre avec cette simple épitaphe : « Jorge Mario Bergoglio 1936-2025 ».</p><h2>Conservateur sur certains aspects…</h2><p>Enfin, <strong><a href="https://journal.liberation.fr/reader/0a26ef59-59e8-46cd-ba2e-bc0950354656?origin=/liberation/liberation/2025-04-22">Libération</a></strong> à Paris se démarque avec ce « Perdimus papam ». <strong><a href="https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/mort-du-pape-francois-perdimus-papam-20250421_MBGLFDRNPBHG7F6H634IBFKPXU/">Libération</a></strong> qui pointe un « bilan en demi-teinte » : « avec la mort de François s’éteint une des rares voix capables de fissurer le carcan qui enserre l’Église depuis des siècles. Fissurer seulement, car, estime le journal, malgré tous les espoirs placés par certains dans ce pape désireux de dédier son pontificat aux pauvres et aux périphéries, l’Église n’aura pas opéré de réelle révolution sous son règne. » </p><p><strong><a href="https://www.lesoir.be/670400/article/2025-04-21/deces-du-pape-francois-lhabit-ne-fait-pas-le-changement">Le Soir</a></strong> à Bruxelles est tout aussi partagé. « Un vent de fraîcheur, mais aussi une cassure dans le pouvoir opaque du Vatican : dès le début, le pape des pauvres frappe les imaginations en marquant l’ouverture d’une ère nouvelle. Mais au final, l’habit ne fait pas le changement, affirme le quotidien belge. La place des femmes dans l’Église, plus importantes en nombre et aux postes à responsabilité, n’a pas évolué dans la doctrine, pas davantage que celle des homosexuels. Sur les thèmes éthiques – euthanasie, avortement, procréation assistée –, c’est le conservatisme qui reste de rigueur. »</p><h2>… réformiste sur d’autres !</h2><p>Reste que François a été « un pape audacieux dans sa défense des immigrants et de l’environnement », tempère <strong><a href="https://elpais.com/opinion/2025-04-22/un-papa-reformista.html">El Pais</a></strong> à Madrid. « À une époque marquée par la montée du populisme, qui a fait de la xénophobie son étendard, François a inlassablement appelé à la solidarité avec les immigrés, rappelle le quotidien espagnol. (…) Il a constamment appelé les dirigeants mondiaux à adopter des politiques d’immigration humaines, tout en critiquant la criminalisation des demandeurs d’asile. »</p><p>Le <strong><a href="https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/apr/21/the-guardian-view-on-pope-francis-an-outsider-who-was-a-force-for-good-in-the-world">Guardian</a></strong> à Londres est sur la même ligne : « Alors que les mouvements nationalistes repliés sur eux-mêmes tiraient progressivement la boussole politique occidentale vers la droite, François est devenu un contrepoids de plus en plus essentiel sur des questions interconnectées telles que les migrations, le réchauffement climatique et le sort des pays du Sud. Laudato Si, son encyclique passionnée consacrée au défi de l’urgence climatique, fut un tour de force moral et philosophique. »</p><p>Qui plus est, pointe <strong><a href="https://www.la-croix.com/religion/mort-de-francois-le-pape-des-premieres-fois-20250421">La Croix</a></strong> à Paris, « François fut le premier pape à prendre acte du grand basculement de l’Église catholique en dehors de l’Occident, identifiant clairement l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique comme synonymes de son avenir ».</p><p>Alors, « François est-il parvenu à “réparer“ l’Église, s’interroge <strong><a href="https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-editorial-d-etienne-de-montety-francois-le-pape-qui-voulait-reparer-l-eglise-20250421">Le Figaro</a></strong>. Du moins cet homme à la voix prophétique s’est-il efforcé de secouer énergiquement une maison qu’il jugeait assoupie : une situation à laquelle l’infatigable veilleur de Dieu, même affaibli, ne s’était jamais résigné. »</p><h2>Après lui ?</h2><p>Qui pour lui succéder ? Les journaux s’interrogent déjà aux quatre coins du monde. Et certains avancent des noms, à l’instar du <strong><a href="https://www.washingtonpost.com/religion/2025/04/21/next-pope-after-francis-conclave-contenders/">Washington Post</a></strong> qui cite Anders Arborelius, évêque de Stockholm, Charles Maung Bo, évêque de Rangoun en Birmanie, François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio en France, Fridolin Ambongo Besungu, évêque de Kinshasa en RDC, ainsi que plusieurs prélats italiens, Pietro Parolin, Matteo Maria Zuppi, Mario Grech, ou encore le Philippin Luis Tagle et le Hongrois Peter Erdo.</p><p>« Succession du Pape François : quelle chance pour l’Afrique, s’interroge <strong><a href="https://ledjely.com/2025/04/22/succession-du-pape-francois-quelle-chance-pour-lafrique/">Ledjely</a> </strong>en Guinée. Les prétendants ne manquent pas, relève le site conakryien : le Guinéen Robert Sarah, 79 ans, le Congolais Fridolin Ambongo Besungu, 65 ans, le Ghanéen Peter Turkson, 76 ans. (…) Si l’Église catholique venait à miser sur l’un d’entre eux, cela parachèverait une ouverture amorcée avec le choix du pape François, et prolongée par les idées progressistes qu’il a portées. Reste à savoir, affirme encore Ledjely, si l’Église catholique est prête à franchir un tel cap : celui de se choisir un pape noir et africain, issu du sud du Sahara. Ce serait alors un symbole fort, et une forme de justice à l’égard d’un continent dont l’expansion démographique exceptionnelle pourrait de plus en plus peser dans la vitalité de l’Église catholique. »</p>
April 21, 2025
<p>Déjà mis en cause le mois dernier dans une faille de sécurité, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, est encore pointé du doigt dans une autre affaire. C’est ce que rapporte le <a href="https://www.nytimes.com/2025/04/20/us/politics/hegseth-yemen-attack-second-signal-chat.html"><strong>New York Times</strong></a>. On savait déjà que Pete Hegseth avait partagé des plans d’attaques américains ultrasecrets sur un groupe de discussion Signal qui incluait par erreur le rédacteur en chef du site d’information The Atlantic. Et on apprend maintenant qu’il a partagé ces mêmes informations sensibles sur un autre groupe de discussion Signal qui comprenait cette fois, son épouse, son frère et son avocat. « Aucune de ces personnes n’avait de raison apparente d’être informé des détails opérationnels d’une opération militaire en cours », relève le New York Times. Cette nouvelle affaire, poursuit le journal, « ne manquera pas de soulever d’autres questions quant à son respect des protocoles de sécurité. »</p><h2>Le Pentagone : « un enfer »</h2><p>Et les langues se délient, révèle pour sa part le <a href="https://www.wsj.com/politics/national-security/hegseth-faces-heat-after-new-signal-chat-emerges-and-claim-of-pentagon-chaos-e717ea84?mod=hp_lead_pos1"><strong>Wall Street Journal</strong></a>. Certains fonctionnaires du ministère de la Défense, récemment renvoyés ou qui ont démissionné, affirment que « le Pentagone est en plein désarroi et dans un état de chaos total. » Certains appelant même à la démission de Pete Hegseth.</p><p>En effet, précise le <a href="https://nypost.com/2025/04/20/us-news/defense-secretary-pete-hegseth-shared-war-plans-in-second-signal-chat-report/"><strong>New York Post</strong></a>, « l’ancien porte-parole en chef du Pentagone, John Ullyot, qui a démissionné la semaine dernière, a décrit les dernières semaines tumultueuses au sein du département de la Défense comme étant “un enfer“ et a déclaré que le président Trump méritait un meilleur dirigeant à la tête de ce ministère. »</p><p>Du côté de l’opposition démocrate, pointe <a href="https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/21/signalgate-pete-hegseth-secretaire-a-la-defense-americain-a-partage-des-informations-militaires-avec-son-epouse-son-frere-et-son-avocat_6598382_3210.html"><strong>Le Monde</strong></a> à Paris, on accuse « l’administration Trump de faire preuve de trop de désinvolture et de risquer la vie d’Américains. “Des détails ne cessent d’être révélés. Nous continuons à apprendre comment Pete Hegseth a mis des vies en danger. Mais Trump est encore trop faible pour le renvoyer“, a écrit Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, sur X, avant d’ajouter : “Pete Hegseth doit être limogé“. »</p><h2>Négligences</h2><p>Autre affaire de fuite. Cette fois révélée par le <a href="https://www.washingtonpost.com/politics/2025/04/20/trump-biden-sensitive-documents-shared/"><strong>Washington Post</strong></a>. « Des documents sensibles, dont des plans de la Maison Blanche, ont été partagés à tort avec des milliers de personnes », titre le journal. Des employés des services généraux du gouvernement ont en effet mis en ligne par inadvertance un dossier Google drive contenant des informations potentiellement classifiées. En fait, la mise en ligne de ce dossier remonte à plusieurs années, précise le Washington Post. Et la situation a perduré sans que personne ne s’en émeuve. Une négligence imputable à l’administration Trump mais aussi, donc, à l’administration Biden.</p><h2>Macron en tournée dans l’océan Indien</h2><p>À la Une également, Emmanuel Macron à Mayotte ce lundi. Mayotte est la première étape d’une tournée de cinq jours dans l’océan Indien pour le président français, qui se rendra également à La Réunion, puis à Madagascar et Maurice.</p><p>Mayotte, donc première étape, relève <a href="https://www.leparisien.fr/politique/on-nest-plus-a-terre-mais-on-nest-pas-debout-mayotte-attend-sa-reconstruction-et-emmanuel-macron-21-04-2025-SFPIW4EQ6BH7DJ4TTXU7HVBUGI.php"><strong>Le Parisien</strong> </a>: « le président revient sur l’archipel meurtri par le cyclone Chido en décembre. Il est attendu de pied ferme par les habitants et les élus qui espèrent que sa visite permettra de faire avancer des chantiers qui patinent. » Et « Emmanuel Macron, poursuit le journal, risque de se heurter au même climat d’impatience et de colère qu’il y a quatre mois. Car malgré la loi d’urgence en février, le rétablissement des réseaux d’eau, d’électricité et de télécommunications, le quotidien ici demeure une lutte. (…) “Les gens sont fatigués, ils ont tout perdu, alerte Kadafi Attoumani, directeur territorial de la Croix-Rouge à Mayotte : leurs maisons, leurs voitures, leurs vêtements. Ils attendent beaucoup du président. Ils veulent voir de l’action, que leur quotidien change“. »</p><h2>Mayotte « toujours plus dans la misère » ?</h2><p>Commentaire du <a href="https://www.lefigaro.fr/vox/politique/l-editorial-d-yves-threard-macron-et-la-france-d-ailleurs-20250420"><strong>Figaro</strong></a> : « exposé à toutes les calamités climatiques et sanitaires, Mayotte souffre de lourds retards économiques, de profondes tensions ethniques et désormais du narcotrafic. Quatre mois après le cyclone Chido, qui a fait quarante morts, l’archipel ne pourra surmonter ses problèmes que s’il parvient à stopper l’infernal flux migratoire venant des Comores et du continent africain. Trop timide, la réforme du droit du sol qui s’applique localement ne devrait pas changer grand-chose. Emmanuel Macron le reconnaîtra- t-il ? Il est à craindre, conclut Le Figaro, que le 101e département s’enfonce toujours plus dans la misère. Son voisin réunionnais, frappé par une violente épidémie de chikungunya, redoute d’en faire les frais. Bon an mal an, près de 30 milliards d’euros sont octroyés aux territoires ultramarins. Certes, mais la France du large a surtout besoin d’un cap. »</p>
April 19, 2025
<p>Les fêtes de l'Aïd avaient ramené le calme, mais cette contestation inédite depuis dix ans a repris dans les universités d’Istanbul, d’Ankara et ailleurs. Le correspondant du <strong><u><a href="https://www.washingtonpost.com/world/2025/04/18/turkey-opposition-imamoglu-arrest/">Washington Post</a></u></strong> dresse le bilan de ces dernières semaines. « Maintenant, la question pour l'opposition est de savoir comment transformer l'élan dans ces rues en un capital politique suffisant pour mobiliser des électeurs », prévient le journal. La prochaine élection présidentielle en Turquie en mai 2028 n'est pas tout de suite, mais les adversaires de Recep Tayyip Erdoğan ont du boulot. « Leurs rangs sont divisés entre factions pro-kurdes, centristes, de gauche et nationalistes, qui s'opposent depuis longtemps », indique le Washington Post.</p><h2>Le parti du maire d’Istanbul devant celui d’Erdoğan dans les sondages</h2><p>« Le parti du maire d'Istanbul, centriste et laïque, veut construire une alliance durable », remarque le Washington Post. Un récent sondage l'enorgueillit de 37 %, devant le parti islamiste d'Erdoğan, qui a chuté à 30 %. La question clé, selon le journal américain, « est de savoir ce que fera le parti pro-kurde. L'arrestation du maire d'Istanbul le mois dernier est intervenue trois semaines seulement après qu'Abdullah Öcalan, chef embastillé du PKK, a demandé à son mouvement de déposer les armes après une insurrection de plusieurs décennies ».</p><p>« Le parti pro-kurde est désormais confronté à un dilemme », remarque le Washington Post. Car « s'il soutient fermement le reste de l'opposition, il risque de faire dérailler le processus de paix ». Le tout alors que les bombardements se poursuivent sur les bases du PKK retranchées en Irak et que les Kurdes de Syrie affiliés au PKK maintiennent une paix fragile avec le nouveau pouvoir de Damas.</p><h2>Covid-19, Chine et Maison Blanche</h2><p>Aux États-Unis, la Maison Blanche remplace son site web consacré au Covid-19 par une démonstration complotiste accusant la Chine d'être responsable de la pandémie. Le site gouvernemental <strong><u><a href="https://www.whitehouse.gov/lab-leak-true-origins-of-covid-19/">Covid.gov</a></u></strong>, qui fournit habituellement des informations sur le virus et qui permet aux gens de commander des tests, redirige désormais vers une page web appelée « lab leak » (soit « fuite de laboratoire ») : deux mots avec une figurine Trump au milieu.</p><p>Le <strong><u><a href="https://www.nytimes.com/2025/04/18/science/trump-covid-website-lab-leak.html">New York Times</a></u></strong> décrit « la nouvelle page est illustrée par une image satellite de Wuhan, en Chine, ville où le Covid-19 a commencé à se répandre. (...). Mis en exergue : l'Institut de virologie de Wuhan, laboratoire spécialisé dans les coronavirus qui a participé à des projets de recherche que certains scientifiques considéraient comme dangereux ».</p><p>« Mais la page web ne tient pas compte des lacunes de cette théorie »décriée de toutes parts - par la Chine, par la communauté scientifique, et par la CIA. « Le virus s'est plutôt propagé des animaux aux humains sur un marché illégal, rappelle le New York Times. La purge de cet ancien site web Covid reflète une pratique plus large de l'administration Trump, consistant à mettre au placard les sites web sur la santé qui ne s'alignent pas sur la vision de la Maison Blanche. Y compris ceux liés au changement climatique et aux personnes LGBT. »</p><h2>Les derniers hommes du président</h2><p>Le journal français <strong><u><a href="https://www.liberation.fr/politique/a-lelysee-le-dernier-carre-des-fideles-demmanuel-macron-20250418_VHMP3NU645AZ5DFC6DNZIHGCIA/">Libération</a></u></strong> tire le portrait des derniers proches du chef d’État français, décrit comme « isolé ». Autour de lui resterait « moins d’une vingtaine » de collaborateurs « engagés le plus souvent à sa communication, à sa protection. ». « Eux ne sont pas de ces nombreux déçus, essorés, perdus dans l’usure du pouvoir, décrit Libé. Ils sont restés par conviction, parfois par calcul, par obligation. »</p><p>De la dissolution ratée de l'an dernier à l'élection de Donald Trump, l'article décrit l'intimité des dernières années de pouvoir d'Emmanuel Macron.</p>
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